search

ROUMANIE • TARAFUL BUCUREȘTILOR

10,00 €
TTC 5 à 8 jours ouvrés

La musique des Lăutari tsiganes de Bucarest

Version digitale

Quantité

100% secure payments
 

Conditions générales de vente

Gicu Petrache voix
Nicu Ciotoi violon, voix
Ionel Ioniță Cinoi accordéon, voix
Gheorghe Raducanu cymbalum
Ghiță Petrescu contrebasse

1. Într-o zi, era pe seară / Un jour, c’était vers le soir (Chanson, version instrumentale) et Sârbă (mélodie de danse). 2. Horă lăutărească ”ca la ușa cortului” / « Comme à la porte de la tente » (Mélodie de danse). 3. De ești supărată / Que tu sois fâchée (Chanson). 4. Doi tovarăși am la drum / J’ai deux compagnons de route (Chanson épique - fragment). 5. Zori de ziuă se revarsă / La lumière de l’aurore luit (Chanson). 6. Nu știu, Doamne, cum să fac / Je ne sais, mon Dieu, comment faire (Chanson). 7. Spune Tinco, Leano, spune / Dis, Tinca, Leana, dis (Chanson). 8. Trandafir de pe răzor / Le rosier de la lisière (Variations instrumentales sur la mélodie de danse - sârbă). 9. Jalea țiganului / La détresse du Tsigane (Chant instrumental) et hora lăutărească (mélodie de danse). 10. Am iubit și-am să iubesc / J’ai aimé et j’aimerai encore (Chanson). 11. Ouverture d’une noce tsigane (Chant instrumental). 12. Aoleu, leliță Floare / Oh là là, chère Floare (Chanson). 13. Horă ”ca la ușa cortului” / « Comme à la porte de la tente » (Mélodie de danse). 14. Nici nu ninge, nici nu plouă / Il ne neige ni ne pleut, (Mélodie de danse) suivie par une sârbă (mélodie de danse). 15. Chant instrumental de Badea Cioc (un confrère violoniste). 16. Suite de trois chansons tsiganes chantées en romani (a, c) et en roumain (b). 17. Pe drumul mănăstiresc / Sur la route du monastère (Chanson). 18. Tabachere cu tutun / Tabatière pleine de tabac (Variations instrumentales sur la chanson, suivies du chant vocal). 19. Mămăliga brânzali / Mamaliga au fromage 20. Trandafir de pe răzor / Le rosier de la lisière (Variations instrumentales sur la mélodie de la chanson).

Les cinq membres du Taraful Bucureștilor comptent parmi les derniers lăutari (littéralement « trouvères ») capables d’interpréter cette musique populaire telle qu’elle était jouée et chantée pendant son époque de gloire, durant les années 1960-80. C’est au cours des premières décennies du 20e siècle que cette tradition vocale et instrumentale s’est développée dans les grandes villes de la Roumanie méridionale, notamment dans la province de Munténie en Valachie. Elle est issue de la fusion de plusieurs traditions de musiques urbaines : les chansons vocales tsiganes, les musiques pluri-instrumentales post-phanariotes (grecques et turques) du 19e siècle, ainsi que d’autres musiques propres aux milieux sociaux les plus divers – sérénades à destination des demoiselles, chansons de forçats, musiques paysannes des faubourgs périphériques... Cet art a pris naissance lors des banquets nuptiaux réunissant deux familles de musiciens roms : les convives masculins (le métier était encore une affaire d’homme) se lançaient dans des compétitions musicales où chacun redoublait de dextérité et de complexité afin d’exhiber son talent et prouver sa supériorité. Témoin de la maîtrise des Tsiganes dans la pratique de cet art qu’ils ont poussé à la perfection, l’appellation alternative muzică lăutărească tigănească, une musique à la fois raffinée, complexe et difficile à jouer, est devenue l’emblème du peuple tsigane.

La musique des lăutari consiste en chansons et en mélodies à danser aux particularités spécifiques, les hora et sârba lăutarească. Durant les dernières décennies, sa popularité grandissante a fait émerger de nouvelles générations de musiciens dont beaucoup, suivant la logique du showbiz occidental, ont malheureusement dénaturé la traditionnelle muzica lăutărească, standardisant les parties improvisées, surchargeant les accompagnements harmoniques tout en substituant aux sonorités acoustiques le timbre électronique du synthétiseur. Ceux qui admiraient cette tradition musicale la cherchent en vain dans les restaurants qui, prétendant la promouvoir, valorisent au contraire des mélodies banales, lisses et vite oubliées. Ne restent que de vieux enregistrements ou… les musiciens du Taraf de Bucarest.

© Photos : Christian Voulgaropoulos

260154

Fiche technique

Pays
Roumanie
Année de sortie
2020

Vous aimerez aussi